volontariat amazonie

Volontariat pour la forêt amazonienne

La forêt amazonienne, un patrimoine écologique unique 

La forêt amazonienne est une des trois plus importantes forêts primaires au monde. Souvent appelée « poumon de la terre », cette forêt tropicale de 550 millions d’hectares couvre le nord de l’Amérique du Sud.

La forêt amazonienne agit comme un climatiseur pour la terre. L’évapotranspiration des arbres créée des nuages qui contribuent à absorber la chaleur, réduisant ainsi l’effet de serre et le réchauffement climatique.Hélas, aujourd’hui l’intense déforestation contribue grandement au réchauffement climatique en libérant plusieurs millions de de tonnes de carbone dans l’atmosphère chaque année. Cela va jusqu’à compenser le bénéfice de la forêt en tant que « puit de carbone », rendant ainsi le bilan actuel de la forêt amazonienne globalement neutre pour notre planète. Certaines prédictions annoncent même que la forêt pourrait devenir émettrice de CO2 dans un avenir proche si la déforestation se poursuit !

A cette déforestation s’ajoutent d’autres pressions sur l’environnement telles que la fragmentation des habitats, l’extraction non durable des ressources naturelles comme l'or.
Les pressions exercées sur la forêt amazonienne sont telles que l'on prédit qu’en 2050, 40% de l’Amazonie aura disparu si nous n’agissons pas très vite. Ce bilan pessimiste ne doit pas pour autant nous stopper dans notre élan. Nous pouvons et nous devons agir pour protéger la forêt amazonienne !

Ressource incroyable en biodiversité, l’Amazone abrite 10% des espèces animales et végétales de la planète. On y compte pas moins de:

  • 40 000 plantes,
  • 3 000 poissons,
  • 1 300 oiseaux,
  • 430 mammifères,
  • 430 amphibiens,
  • 380 reptiles.

Les expéditions de recherches menées dans cette région du monde nous indiquent que beaucoup d’espèces nous sont encore inconnues et qu’elles risquent de disparaître sans que nous ayons eu même l’opportunité de les connaître.

Protéger la forêt amazonienne et sa biodiversité

La forêt amazonienne est une source de richesses économiques, sociales et culturelles inestimable pour les populations qui y vivent. C'est plus que jamais le moment d’aller prêter main forte aux populations locales qui luttent chaque jour pour préserver un patrimoine naturel qui appartient à toute l’humanité.

Parmi les différents pays qui se partagent la forêt amazonienne, le Pérou en abrite la deuxième plus grande superficie. Ce pays est aujourd’hui très investi pour la préservation de son patrimoine naturel, avec un grand nombre de zones naturelles protégées.

Pour tous ceux qui souhaite agir pour protéger ce patrimoine unique, Cybelle Planète propose des missions d’écovolontariat au Pérou en forêt tropicale amazonienne.

jardin biologique perou

Un programme de conservation au cœur du Parc National de Manu au Pérou 

Il y a 30 ans, l’environnement autour duquel ce projet d'écovolontariat se déroule était principalement constitué de fermes agricoles. La forêt environnante était extrêmement dégradée. La population locale souffrait de pauvreté et de malnutrition. Ce projet est né du pari que la forêt amazonienne a une capacité de régénération bien plus grande qu’on ne le croit, et que cette dernière peut être une solution efficace et pérenne pour la survie des population locales et des espèces animales et végétales. La forêt peut renaitre et la biodiversité s’accroître à nouveau !

Ce projet intègre à la fois des études scientifiques sur la biodiversité et des projets communautaires en faveur de la population locale. Le projet a contribué à la création d’une zone de protection de la forêt de 650 hectares, soit la superficie de 1600 terrains de football. Il a publié une douzaine de publications scientifiques ou guides naturalistes. Le programme de conservation a comme objectif principal l’étude de la capacité de régénération de la forêt, et les actions qui la favorisent. A cela d’autres recherches sont menées, notamment sur les espèces mal connues ou à protéger d’oiseaux, d'amphibiens, de reptiles, de papillons et de mammifères. Les recherches menées jusqu’à présent ont permis d’évaluer à 87% le taux de régénération de la forêt tropicale après qu’elle ait été détruite. Une note optimiste qui fait chaud au cœur ! 

Les études scientifiques s’accompagnent également d’un programme communautaire.

  • 23 zones d’agroforesterie ont permis aux agriculteurs locaux d’adopter des pratiques agricoles durables sur 61 hectares,
  • 19 jardins biologiques ont été créés pour nourrir les familles vivant dans la réserve,
  • plus de 30 000 arbres ont été plantés.

En plus d’avoir un impact positif sur la nature, ce projet d'écovolontariat nous prouve que la protection de la forêt tropicale est une option durable et réaliste pour baisser le taux de pauvreté des populations locales. Le développement durable devient ainsi le meilleur moyen de subsistance pour les familles !

Depuis sa création, ce projet survit essentiellement grâce à la contribution des volontaires qui soutiennent et partagent ce magnifique travail socio-économique et de conservation.

-> Découvrir la mission d'écovolontariat dans le parc de Manu au Pérou

ranger perou

Une station biologique au cœur de la forêt d'Amazonie

Depuis 2018, Cybelle Planète soutient une nouvelle station biologique au Pérou. Ce projet d'écovolontariat a la responsabilité de protéger et d’étudier la faune et la flore d’une concession de 200 hectares, en bordure de la réserve Nationale de Tambopata.

Ce programme est récent, et vise à terme de promouvoir le développement d’une activité économique locale durable pour la nature et pour les populations qui y vivent. Les méthodes employées sont, d’une part de porter des programmes de recherche sur les espèces, et d’autre part de cartographier et surveiller les arbres au sein de la concession pour les protéger du braconnage.

Les programmes de recherches sont menés conjointement avec des équipes péruviennes et internationales. Les sujets d’études sont :

  • Le singe-araignée, Ateles chamek, dont le statut de conservation est « en danger d’extinction ».
  • L’inventaire faunistique et floristique de la zone.
  • L’étude et le suivi des populations de chauves-souris vivant dans la zone.
  • La phénologie des arbres…

Parallèlement aux activités de recherche, le projet s’implique dans la protection durable de la concession :

  • Installation, cartographie, et maintenance des sentiers forestiers.
  • Cartographie et suivi des principales essences forestières.
  • Cartographie et surveillance des exploitations illégales forestières.
  • Suivi de la capacité de régénération de la forêt protégée.

-> Découvrir la mission à Tambopata au Pérou-> Découvrir la mission à Tambopata au Pérou

singe araignee

Le singe-araignée, Ateles chamek, fait partie des grands singes avec ses 60 cm de long et sa queue pouvant atteindre 1 mètre de long. Particulièrement présent au Pérou, on le trouve aussi au Brésil et en Bolivie. Les singes araignées vivent en groupe de 20 à 30 individus et se nourrissent préférentiellement de fruits et plus rarement de petits animaux, insectes ou feuilles. Le singe-araignée est une espèce fortement menacée d’extinction. On estime que sa population sauvage a décliné de plus de 50% ces 45 dernières années. Les principales menaces qui pèsent sur ces primates sont la chasse pour la viande, la pollution de leur habitat due aux activités illégales d’extraction d’or, et enfin la déforestation qui engendre une fragmentation de leur habitat et la raréfaction de leur nourriture. Aujourd’hui, le singe-araignée est protégé et fait l’objet d’études scientifiques qui permettront de mieux adapter les mesures de protection dédiées à cette espèce.

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