Comment donner efficacement pour les animaux sauvages ?
Vous avez envie de participer à la préservation de la faune sauvage indispensable à notre écosystème ? L’écovolontariat vous permet d’agir réellement.
L’écovolontariat, un don de soi au service de la biodiversité
Par son acte militant et solidaire, l’écovolontaire est un vrai acteur pour changer le monde. En apportant bénévolement son aide sur le terrain à une ONG spécialisée dans la sauvegarde d’une ou plusieurs espèces menacées, il est un soutien pour ces structures locales qui manquent souvent de ressources humaines.
Pendant toute la durée de sa mission, l’écovolontaire va partager la vie des membres du projet et agir très concrètement pour la protection des animaux.
L’écovolontariat, c’est aussi un don financier au profit des animaux sauvages
En plus d’apporter son aide sur le terrain, l’écovolontaire soutient financièrement la mission qu’il rejoint par son don biodiversité. Ce don, en grande partie reversé au projet d'accueil, est un apport indispensable à la survie des projets dont les dépenses sont importantes. Environ 20% du montant reversé permet de financer l’hébergement, la nourriture et les déplacements du volontaire bénévole. Les 80% restant sont dédiés à la poursuite du projet sur le long terme :
- Rémunérer les salariés,
- Acheter du matériel médical, des médicaments, de la nourriture pour les animaux,
- Louer des terrains et parcelles,
- Créer des supports de communication pour sensibiliser les populations locales et les touristes...
Le don financier est-il aussi important que l’intervention des écovolontaires sur le terrain ?
Oui, la participation financière reversée au projet d’accueil est aussi, voire plus importante, que l’intervention physique de l’écovolontaire elle-même. La gestion et la pérennisation d’un projet de conservation de la faune sauvage demande, en effet, d’importantes ressources financières. La plupart des projets d’accueil dépendent quasi exclusivement des dons des écovolontaires et des autres donateurs pour leur survie.
Bien évidemment la présence des écovolontaires sur place, leur enthousiasme, dynamisme et volonté de bien-faire à toute son importance notamment d’un point de vue humain. Les projets apprécient de travailler dans une ambiance internationale, riche en échanges et partages. Mais un bénévole ne peut se substituer à un professionnel et son apport technique ne devient réellement utile pour le programme de conservation qu’après un séjour de quelques semaines. Il est alors mieux formé, a acquis des compétences et des gestes lui permettant d’être plus efficace. Partir plusieurs semaines est donc préférable, quitte à partir moins souvent.
Pour que l’apport des écovolontaires soit le plus bénéfique possible pour le projet, mais aussi pour réduire l’impact environnemental de l’écovolontariat, Cybelle Planète favorise les voyages d’une durée de trois semaines minimum.
Aider à la protection des animaux sauvages: les pistes d’action possibles
Qui peut agir ?
Les particuliers comme les entreprises peuvent contribuer à la préservation de la faune sauvage. Aucune qualification ou connaissance particulière n’est requise pour participer à une mission internationale de bénévolat animalier. Seul un certain niveau d’anglais peut être demandé à l’exception des pays francophones comme le Bénin. Tout le monde peut ainsi agir à son niveau , quel que soit son âge, sa situation familiale ou professionnelle:
- étudiants dans le cadre d’une année de césure ou d’un stage,
- salariés, avec ou sans l’aide de leur employeur,
- personnes en reconversion professionnelle, demandeurs d’emploi,
- familles,
- retraités…
Comment aider sur le terrain?
->Particulier
Tout particulier désireux d’aider physiquement un programme de protection des animaux sauvages peut partir en mission d’écovolontariat. Le choix de la mission va être fonction de l’espèce qu’il souhaite aider.
->Entreprise
Les entreprises peuvent agir en aidant leurs salariés à financer leur mission d’écovolontariat grâce au congé éco-solidaire. Facile à mettre en place, ce dispositif est un formidable outil qui permet aux entreprises de renforcer la cohésion de leurs équipes, de redonner du sens à leurs actions et de s’investir dans une politique de développement durable ou de responsabilité sociétale (RSE).
Comment aider pour la protection des animaux sauvages en restant chez soi ?
Il est possible d’aider à protéger les espèces menacées sans nécessairement partir en mission d’éco-volontariat.
->Don simple
Tout particulier peut soutenir un programme de conservation des espèces sauvages en faisant un don à Cybelle Planète. A ce titre, il bénéficie d’une déduction d’impôts de 66% du montant de la somme versée dans la limite de 20% du revenu imposable (article 200 du CGI). En cas d'excédent, la somme est reportable sur les 5 années suivantes.
->Mécénat
Par le mécénat environnemental, les entreprises assujetties à l'impôt sur les sociétés en France peuvent affirmer leur engagement en matière de protection de la planète. Leur don ouvre droit à une déduction fiscale de 60% dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaires (article 238 du CGI).
Grâce à la déduction fiscale qui encourage la générosité de chacun, un don de 100 euros ne coûte ainsi que:
- 34 euros aux particuliers assujettis à l'impôt sur le revenu en France,
- 40 euros aux entreprises assujetties à l'impôt sur les sociétés.
Découvrez les missions d'écovolontariat